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Nouvelle vie, nouvelle ville

petits bonheurs de sophie

Superposition de la vue depuis mon appart et d’une boutique Nantaise de guirlande.

Hellooo !

Comment allez vous ?

Je vous retrouve aujourd’hui et je ne sais pas par quoi commencer. Tant de choses ont changés, si vous saviez ! Vous voulez que je vous raconte ?  Oui ? Oh j’en étais sûre ! hihi

Alors d’abord (tadadam!) j’ai déménagé. Nous avons quitté la maison familiale pour que chacun fasse sa vie. (Allez salut ma petite Picardie!)
Après quelques contrariétés que je vais vous épargner (ici c’est pas les Petits Malheurs de Sophie nomaho!), je me retrouve alors à Nantes, une ville que j’adooore sur tous les points !

J’y ai intégré une école de web international (ou « an international’s web school baby »). Elle semble me correspondre à merveille, on sent qu’une belle mentalité y règne et c’est hyper motivant. (Ha enfin ! Elle a trouvé sa voooie !) J’habite dans un petit studio au centre ville et je m’y sens super bien !
Et pour finir, vous l’aurez compris, nous nous sommes séparé mon copain et moi.

(Dans cette lignée de renouveau j’ai même supprimé toutes mes musiques pour en ajouter que des nouvelles ! (Bon, du coup j’ai une playlist de 25 pistes, c’est un peu répétitif alors n’hésitez pas à me partager vos petites trouvailles musicales, je prend TOUT.) )

Tout ça m’amène à vous parler de NOUVELLE VIE. Oh my god ! Oh my god !! That’s the NEW LIFE !! Pardon, j’essayais de rendre ces mots un peu moins graves.
Sinon ça fait peur, ça paraît radical, comme si il y avait une ancienne vie. Une ancienne vie qu’on a raté alors qu’on recommence. Tel un pauvre gâteau trop sec et trop cuit ! Alors voilà, je n’aime pas employer « nouvelle vie » mais je le fais tout le temps.
Et puis c’est pas une nouvelle vie, je change juste quelques ingrédients (vous voyez le rapport avec le gâteau trop cuit ?) 

Et je peux vous dire que ça fait du bien et que je me sens enfin prête à ne plus avoir peur de grandir. On sort toujours plus fort d’une mauvaise période. Quelle soit longue ou courte on en a besoin, il faut la subir, être patient, fort, prendre et garder les points positifs (si si, il y en a toujours !) Et croyez moi, on en sort beaucoup plus solide et heureux !
Pour moi, une bonne dose de changement et de recule m’ont fait prendre conscience de tant de choses. Et quand je regarde en arrière j’avoue être fière de ne pas avoir littéralement pété un câble et d’avoir même presque accueillie cette période avec calme et sagesse. Et puis je pense être chanceuse d’avoir vécue ces petits malheurs à peu près en même temps.
Maintenant, place à ma petite vie si différente !

 

Sophie.*

Frustration Disney.*

 

Hello !

 

Alors voilà aujourd’hui je voudrais partager avec vous mon avis sur le monde de Disney tel qu’il est vu aujourd’hui par toutes ces « Disney addict« … 

Depuis un moment je suis  abonnée à un tas de jolis comptes Instagram. Certains ne jurent plus que par Disney mais surtout Disneyland (et La Durée mais ça c’est un autre sujet…) Au début, tout va bien, mais au bout d’un moment, trop de Disney, tue Disney !
Je ne compte plus le nombre de photos du château du Parc que j’ai vu passer. Ce sont de jolies photos bien entendu mais toujours accompagnées de commentaires tels que « Des rêves plein la tête et de la magie plein le yeux », « Le pays des merveilles », « Le bonheur, c’est ici ». Je n’aime pas ça et je vais vous expliquer pourquoi dire que ce parc est l’endroit le plus magique du monde me remonte. Mais non resteeez ! C’est promis, je ne vais pas rentrer dans le débat « Disney machine à fric » tout ça tout ça, c’est pas le sujet et puis j’ai pas grand chose à dire dessus. (Parce qu’on est tous bien conscient que c’est mille fois trop cher pour ce que c’est mais on s’en fiche parce que c’est juste o-cca-sion-nel)

La première chose qui me dérange c’est que toute cette magie fait rêver, c’est inévitable.

Et oui, ce n’est pas souvent que je vais vous dire que rêver est un problème… Je ne vais pas cacher que je ne suis pas insensible au charme imposé dès l’entrée du parc et ce côté impressionnant en apercevant le château qui, oui, reste magique.
Mais à chaque visite à Disney il y a ce rêve de croire au monde de Disney, de vouloir apercevoir la fée clochette filer au dessus de nos têtes, croiser le prince Philippe sur son cheval blanc, pouvoir danser avec la bête.  Et tout ça pour de vrai ! Seulement voilà, un dessin animé reste un dessin animé, cela est donc impossible, malgré le (très, très, très) beau travail de décors et costumes, de satisfaire ma frustration

Ça me rappelle quand j’étais absolument fan des Witch (seules les filles de ma génération et leurs mamans peuvent comprendre… 😉 ) et particulièrement de Will. Je m’identifiais tellement à elle que j’en devenais malheureuse et triste de ne pas être elle ou qu’elle n’existe pas.

A Disney, il y a toujours cette limite, le château finalement fermé et probablement vide, Raiponce méconnaissable sans perruque, Blanche Neige qui ne pourrait pas nous raconter les secrets de son aventure chez les sept nains, cette statue représentant Wall-e et Ève dans l’instant figé d’un baiser, leurs lèvres de plastiques si proches qui ne se toucheront jamais. Quand je vois ça, je suis frustrée. Je ne reproche pas que tout cela existe, comme je disais c’est quand même un univers unique et incroyable, particulièrement pour les enfants.  Je suis loin d’être « Anti-Disney ». En revanche, je trouve que ça sonne faux quand j’entends que le monde de Disney (je parle du parc) est la définition de magie et de bonheur. Beaucoup déclare Disneyland comme son pays des merveilles, son lieu de magie, sa source de rêve et même sa marque de fabrique. Oui mais il y en a des milliers comme ça. Des milliers qui utilisent le possessif, qui se l’approprie ce monde. Et je trouve que se contenter de ça comme source de magie (voire de bonheur, à l’extrême) c’est facile et c’est se limiter, fermer son esprit, ses horizons.

La véritable magie c’est celle sans frustration, celle qui est réelle, qui existe vraiment.

On nous offre un tour du monde de poupées avec comme fond une chanson sans fin qui ne nous quitte plus pendant les 3 semaines suivantes mais n’oublions pas que nous sommes là, assis sur une barque à Marne la vallée. Et bien si cela t’as fait rêver (moi la première) je te souhaite d’en sortir avec l’envie furieuse de faire ta valise et t’envoler au bout du monde, le vrai ou même au bout de ta région. La magie on peut aussi la trouver là où tu n’es jamais allé auparavant. 

J’insiste sur le fait que Disney c’est bien surtout à travers les yeux d’un enfant, mais que sa magie doit déclencher l’envie de réaliser ses rêves. Je ne reproche pas à ces Disney Addicts de l’être, cela peut être une passion et je ne veux pas faire de généralités. Mais je pense qu’il est intéressant, aussi, de s’ouvrir plus à d’autres choses. (Et de ne pas définir ce parc comme « Le bonheur ! ») Il y a de la magie partouuut, il faut bien vouloir la voir. Ouvrons nos yeux, nos ouïes, notre odorat et  levons la tête.  Vois cette lumière à travers ces feuilles,  le travail d’un graffeur sur ce mur, le bruit de l’eau. Toutes ces choses peuvent être aussi magiques que ton serre tête Minnie (et réels) !

 

Et toi, qu’en penses tu ? Si mon article t’a plus n’hésites pas à me le faire savoir ! 

A bientôt !

 

Sophie.*

 

Petits Bonheurs de sophie hypersensible blog

Hypersensible.*

  « Sophie est dotée d’une hypersensibilité hors norme », « Sophie cache en elle une grande sensibilité« , « On parle d’excès de sensibilité …

Gens pressés.*

Gens pressés

 

Heeey, me revoilà !

Un mois bientôt que je n’ai pas écrit. Et j’ai pleins de choses à dire pourtant !

Un mois que je suis en stage. Un mois que je découvre la « vraie vie des adultes ». Et vous voyez je n’ai plus le temps d’écrire.

En soit il se passe très bien, c’est une bonne agence très agréable, j’apprends pleins de choses et mes « collègues » sont vraiment sympas. J’en reste pleinement satisfaite parce que c’est un mois.
Mais je pense à ceux qui m’entourent et qui ne comptent plus les mois.

Et quand j’y pense j’ai le cafard.

J’ai le cafard parce que je passe huit heures enfermée dans un bureau, devant un ordinateur et j’ai encore la chance de ne pas avoir de hautes responsabilités sous mon petit statut de stagiaire.
Bien que ce que je fais me plaise, comme mes collègues, on passe ces 8 heures à être en attente. Attendre l’heure de rentrer, attendre le weekend, attendre les vacances.
Des milliers voire des millions de personnes passent alors la majorité de leur temps à attendre, à être angoissé le dimanche soir et triste le lundi matin. Et tout ça jusqu’à leur retraite (après quelques dépressions pour certains). Mais à ce moment on se rapproche de la fin de sa vie et on ne peut pas faire tout ce que l’on aurait voulu faire avant. Et, les mots sont peut être trop forts mais on passe, en quelque sorte, à côté de sa vie. Hé oui on aura passé sa vie à attendre au travail, à se dire qu’on trouvera mieux plus tard. Sauf que non, par peur de tout perdre, on ne trouve pas mieux. Et c’est tout à fait légitime d’en arriver là et d’avoir peur de l’inconnu. Mais on tombe dans le piège de ne pas vouloir prendre de risque.

Vu la situation en France d’aujourd’hui, bien sur il est évident qu’avoir un travail et un salaire c’est très important et ce n’est pas vraiment un choix. Mais est ce que c’est vraiment le plus important ?

« L’argent ne fait pas le bonheur« , celle là on la connait tous et nous en sommes pas tous convaincu, c’est compréhensif. Mais par exemple, admettons que j’intègre une boîte, quelque soit sa spécialité, je vais gagner un salaire convenable pour vivre. Je vais donc financièrement gagner ma vie pour vivre quoi mais je vais surtout choisir d’avoir une liberté assez restreinte en oubliant pourquoi je travaille et en oubliant quelles sont mes réelles envies. Et donc passer la majeur partie de ma vie à rester raisonnable pour limiter la fatigue pendant la semaine, faire du bon travail, gagner plus etc etc etc… Pour moi, c’est un véritable cercle vicieux dans lequel je ne m’y projette pas une seule seconde.

J’y pense tous les soirs en sortant de l’agence quand je me retrouve au milieu de ces centaines de pingouins (les personnes aux costumes de travail quoi). On fait tous le même chemin, à la même heure pour quitter le quartier des affaires et rejoindre le métro. On marche à la même cadence, on se suit. Je suis comme témoin au milieu de robots manipulés par les obligations. Comme si ils ne voyaient plus, comme si la routine les guide, les hypnotise. Je semble être la seule à m’en rendre compte, la seule à qui ça dérange.

Mais alors pourquoi ? Pourquoi toutes ces personnes acceptent de vivre de cette manière ? De rentrer du travail pour aller se coucher et de se lever pour aller au travail.
Sont ils conscient du sens de leur vie ? Tant mieux si ils en sont satisfait mais je doute que tout ce monde concerné le soit.

En attendant je ne me sers pas de cet article (sans réelle objectivité), pour crier anarchie. Je ne juge personne, je ne dénonce rien, je constate et explique pourquoi ce mode de vie ne me plaît pas et m’effraie. N’hésitez pas à me faire partager votre avis, il m’intéresse vraiment.

Et je vous invite à écouter et regarder le clip de Keny Arkana « Gens Pressés » qui illustre paaaarfaitement cet article.
Voilà, je ne suis pas une adepte de rap et cie en principe mais là les paroles sont en plein dans le mille de mes pensées. Du coup j’aime et écoute beaucoup cette chanson.

 

Pour être au courant de mes prochains articles voilà ma page Facebook et ma page Hellocoton pour les blogueuses.

 

A très vite.*